28/10/2007
Lorsque la Vie est difficile.
Lorsque les choses dans votre vie semblent trop difficiles, lorsque 24 heures par jour n’est plus suffisant, rappelez-vous le pot de mayonnaise et les 2 tasses de café.
Avant son cours de philosophie, un professeur est debout en avant de la classe avec quelques objets devant lui. Lorsque le cours commence, il prend doucement un très grand pot de mayonnaise vide et commence à le remplir avec des balles de golf. Ensuite, il demande aux étudiants si le pot est plein. Ils sont tous d’accord pour dire que le pot est plein.
Le professeur prend alors une boîte de cailloux et les verse dans le pot. Il secoue le pot doucement. Les cailloux roulent dans les espaces laissés entre les balles de golf. Ensuite, il redemande aux étudiants si le pot est plein. Ils sont tous d’accord pour dire que le pot est plein.
Ie professeur prend ensuite une boîte de sable et verse le sable dans le pot. Évidemment, le sable remplit tout l’espace restant. Il demande une autre fois si le pot est plein. Les étudiants répondent unanimement que le pot est plein.
Le professeur prend ensuite deux tasses de café cachées sous son bureau et les verse complètement dans le pot et le café remplit tous les espaces laissés par le sable. Les étudiants rient.
« Maintenant », dit le professeur, lorsque les rires s’estompent, « je veux que vous imaginiez que ce pot représente votre vie.
Les balles de golf représentent les choses importantes : votre famille, vos enfants, votre santé, vos ami(e)s et vos passions favorites. Les choses que, si vous perdez, tout le reste sauf ces choses, votre vie restera remplie.
Les cailloux représentent les autres choses importantes à vos yeux comme votre emploi, votre maison et votre auto. Le sable représente tout le reste des petites choses.
«Si vous placez le sable en premier dans le pot », continue le professeur, « alors, il n’y aura plus de place pour les cailloux ni pour les balles de golf. C’est la même chose dans la vie. Si vous dépensez toute votre énergie sur les petites choses, vous n’aurez jamais de place dans votre vie pour les choses que vous trouvez importantes. »
Portez attention aux moments critiques de votre bonheur. Jouez avec vos enfants. Prenez le temps d’aller voir votre médecin pour votre examen général. Invitez votre amoureux(se) au restaurant. Jouez un autre 18 trous. Il sera toujours temps de nettoyer la maison et de réparer le broyeur.
Prenez soin de vos balles de golf en premier. Les choses ayant vraiment de l’importance. Réévaluez vos priorités. Le reste étant seulement du sable.
Un des étudiants lève la main et demande : qu’est-ce que le café représente ?
Le professeur répond en souriant « Je suis heureux que vous me posiez la question. Le café est là seulement pour vous rappeler que peu importe comment votre vie semble remplie, il y a toujours de la place pour déguster deux bons cafés avec un(e) ami(e).
Bruno LEROY.
18:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
26/10/2007
Aidons les jeunes à construire leurs rêves.
Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Le grand drame de notre société est de ne plus comprendre ses jeunes. Je ne peux m’empêcher de me remémorer une histoire survenue. Un père de famille étant Directeur dans une multinationale, avait un Fils auquel il faisait de nombreux cadeaux. C’était une façon pour lui de montrer sa Tendresse.
Le fiston, je l’ai vu arriver un jour dans mon bureau et m’occupant essentiellement de délinquants, je ne comprenais pas sa présence en ces lieux. Il resta une après-midi avec moi sans parler. Puis vint la fin de la journée et je lui demandais ce qu’il voulait. Il me répondit qu’il désirait simplement parler car son père, pris par ses affaires ne l’écoutait pas. Je l’écoutais jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Je décidais d’inviter le père pour lui dire que son Fils manquait d’écoute en dehors de tous les cadeaux offerts. Ce fameux Directeur prit son agenda et tous les arguments pour me convaincre et justifier ses absences. Je lui répondis que ce n’était pas à moi d’évaluer sa présence auprès de son fils mais, qu’il serait bon qu’il lui en parla. Le père ne fit rien de ce que j’avais conseiller et continua sa vie tumultueuse d’homme d’affaires.
Je le revis plusieurs mois après, en larmes. Il venait d’enterrer son fils qui s’était suicidé en laissant ce mot :" tu m’as toujours acheté mais jamais écouté. Je ne suis pas un compte en banque. Je ne peux plus vivre sans ton amour. Adieu papa, moi je t’aimais." Et je pourrais vous en donner de cruelles expériences de ce type que je vis au quotidien. Les écouter, les comprendre, les aimer. Voilà le grand combat que nous devons mener auprès de nos Jeunes.
Nous pensons souvent, à tort que ce sont les familles défavorisées les plus atteintes par ce manque affectif. La blessure du manque d’Amour se montre plus discrète dans les familles riches. Je vous prie de croire que ce père le regrette encore et cela s’est passé, il y a plus de dix ans. Les ados ou enfants sont des personnes et nous n’avons pas le droit d’ignorer leur Humanité.
Nous croyons Aimer et nous n’écoutons pas assez, ou ne comprenons pas ou dévalorisons leurs moindres prétentions à réaliser leurs rêves. Aidons les jeunes à construire leurs rêves, cela leur évitera de détruire par la violence, tout et n’importe quoi. Soyons à leur écoute dans une totale compréhension de leur être en devenir. Certains ( nes ) ne se sentent ni compris, ni aimés.
Brisons ces murs de mutisme et d’indifférence. Je vous laisse, il me faut rejoindre les Jeunes blessés de la Vie pour écouter leurs violences, leurs cris, leurs angoisses face à une société qui les considère, juste comme de potentiels consommateurs, pas encore des êtres humains à part entière. Si les éducateurs de rue n’existaient pas, Frères et Soeurs, la police ne suffirait pas à temporiser leurs colères. Il nous faudrait une panoplie de guerrier pour sortir dans la rue. Aimons-les, tels qu’ils sont, et essayons ensemble de comprendre leurs incivilités, non pour les excuser.
Mais, pour agir sur le racines du mal, plutôt que nous lamenter sur leurs violences. Essayons de les Aimer en gestes avec la distance nécessaire qui leur permettra de grandir pour devenir des hommes et des femmes matures.
Notre prière nous aidera à trouver les justes attitudes.
Bruno LEROY.
16:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Sans Christ, nous ne sommes rien.
Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée.
Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté. Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ? Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.
Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie ! Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject.
Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes.
Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peur car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence. La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance.
Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...
Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour.
Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite. Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.
N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs.
Bruno LEROY.
16:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Détruire toute idée de Vie.
Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie
Bruno LEROY.
16:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
ENTRE CIEL ET TERRE.
Le ciel, dans toutes les cultures et à toutes les époques de l'humanité, y compris la nôtre, si désenchantée de la stupeur née de la contemplation de la création, a toujours été le lieu de l'altérité absolue, le lieu où l'homme ne peut mettre le pied, l'opposé de la terre. Les anciens ont pensé pendant des siècles que le ciel était une voûte plus ou moins composée en strates (les cieux des planètes), derrière lesquelles il y avait l'espace de Dieu. On regardait le ciel non seulement pour scruter les signes du temps mais aussi pour élever les prières et les adresser au lieu où Dieu siégeait, dans l'espoir quelles soient écoutées.
Nos voyages interstellaires, les télescopes, la révolution scientifique initiée par Galilée, scrutant précisément les cieux, ont ouvert devant nos yeux non pas le trône du Très Haut mais un espace infini harmonieusement organisé, riche d'étoiles, de planètes, de corps astraux, de galaxies, au sein duquel le système solaire est une réalité minime et même un peu périphérique…
Ces nouveautés bouleversantes, si révolutionnaires qu'elles ont fait tomber des systèmes philosophiques qui avaient quelques milliers d'années et ont profondément modifié la perception que l'homme avait de lui-même, (non plus au centre parfait de l'univers, mais à une petite place minuscule et insignifiante), n'ont pas réussi pour autant à détacher la valeur symbolique du ciel. Son "être au-dessus de nous" qui permet notre existence (faite au fond d'atmosphère) nous fait penser à un au-delà, à un autre monde. Demandez-le aux enfants, (ou à vous-même enfant) à ceux qui s'arrêtent l'été étendu sur les prés à regarder les nuages et en deviner les formes: dans le ciel s'agite un autre monde, le lieu de la fantaisie, de la projection la plus profonde de nos aspirations.
La terre nous relie à elle avec une force qui rend la vie lourde, d'une pesanteur qui est non seulement mesurable en kilos, mais se reflète dans chaque aspect de notre existence. Souvent les rapports personnels, les relations sont lourdes, et le travail fatigant, devoir se déplacer, vaincre la friction du cœur, des autres et des choses, toutes choses qui dans le ciel n'existent pas, le ciel nous libère dans l'espace, le corps est léger, et le mouvement théoriquement infini.
Voici que le ciel revient autoritairement dans notre imaginaire d'hommes et de femmes du XXIe siècle comme le lieu potentiel d'une expression absolue de notre personne, illimitée.
Les paroles de Jésus dans l'évangile de Luc, nous mettent cependant en garde contre ces fantaisies désincarnées.
Nous pouvons voir aujourd'hui combien longues et précoces ont été, dans le christianisme aussi, les tentations d'une spiritualité désincarnée, céleste, qui laissait derrière elle définitivement tout lien avec cette terre, faite de fatigue et de sueur pour entrer dans le monde de Dieu. Les gnostiques du II siècle ap JC sont tellement semblables à certains mouvements de notre temps qui prêchent une recherche de Dieu au-delà de l'épaisseur du corps.
Déjà Thérèse de Jésus s'était aperçue de ce risque, de cette spiritualisation de la vie et de l'expérience de Dieu, qu'elle écrivait à ses sœurs, à la fin du Château intérieur, allant avec hardiesse mais délibérément contre l'interprétation courante de Luc 10, 38-42, qui a fait école jusqu'à peu, "Ne le pensons même pas, Croyez-moi pour accueillir le Seigneur, l'avoir toujours avec soi, bien le traiter et lui offrir à manger, il faut que Marthe et Marie s'entendent. De quelle manière Marie, assise à ses pieds, pouvait lui donner à manger si sa sœur ne l'aidait?" (7M 4,11)
Dans les paroles de Jésus, alors, le ciel reste un au-delà par rapport à la vie, l'au-delà nécessaire et plus important que les entreprises merveilleuses et miraculeuses qui dans la vie, sur la terre, peuvent et doivent être accomplies (comme chasser les démons), mais le ciel n'est pas la spiritualisation de la vie, mais bien le lieu où notre nom est inscrit, où est insérée pleinement toute notre identité corporelle (le nom on le pense pour le fils conçu ou que l'on veut engendrer, et non pour l'âme de cet enfant. Ecrire le nom dans les cieux est un acte de Dieu, (les noms sont inscrits dans les cieux, ce n'est pas nous qui les y mettons), un acte qui ouvre la lourde vie de la terre à la possibilité de trouver une gratuité, une possibilité d'amour et de proximité, à recevoir et à donner, qui la rende plus allègre, plus légère et fassent petit à petit de la terre un ciel.
Dans cette nouvelle perception, plus conforme à l'évangile, du ciel et de notre être au ciel, du lien profond entre ces deux mondes, Thérèse de l'Enfant Jésus nous parle à la fin de sa vie quand, proche de la mort, elle lit et voit son "être auprès de Dieu après la mort" non comme le lieu de la contemplation extatique absolue, mais comme la possibilité qui lui sera donnée à elle, Thérèse, de continuer sa présence sur terre: "Après tout, cela m'est égal de vivre ou mourir. Je ne vois pas bien ce que j'aurais de plus après la mort, que je n'aie déjà en cette vie" (derniers entretiens du 15 mai, 7) et encore "Je sens que je vais entrer dans le repos... Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l'aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde.
Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur terre.
10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
22/10/2007
LE SILENCE.
Le silence, comme la solitude, est ambivalent. Silence de Mort... Silence de Vie... Il y a le silence qui est rupture de relation et de dialogue. Une lourde impossibilité de communication en résulte, une impression de rejet ou d’enfermement sur soi, d’isolement autiste et destructeur. Il y a le silence qui est signe de l’ineffable, plus éloquent que toute parole. Il enseigne le mystère du Verbe divin, sa sonorité éternelle. Il est retentissement du «parlé» trinitaire, le langage du Ciel. C’est à ce Silence qu’encouragent les amis de Dieu. Du reste, la Bible ne manque pas d’évoquer la note foncièrement positive du silence de Vie : « ...un silence paisible enveloppait toutes choses » à l’heure décisive et libératrice de l’Exode (Sg 18, 14). Le juste est invité à « attendre en silence le secours du Seigneur » (Lm 3, 26), « à faire silence afin de réfléchir dans le secret » (Ps 4, 5), car « dans le silence et l’espérance sera sa force » (Is 30, 15). Par-delà le silence de Mort à redouter, la première raison d’une culture délibérée du silence est le lien essentiel qu’il entretient avec la parole. La parole féconde naît du silence. Elle procède d’un climat silencieux, paisible, recueilli. La cohérence entre silence et parole signifie que le langage seul ne se suffit pas. Le silence est l’âme de toute parole, de toute communication de vie. Il est la condition du dialogue. La qualité d’une relation pourrait être appréciée à la place qu’elle accorde au silence. Le silence est ici synonyme de recueillement de l’âme toute accueillante à une parole. Il est écoute d’une présence.
Faisons-nous silencieux pour écouter Celui
qui a tant à nous dire.
20:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook