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23/03/2008

LA PRIÈRE DU PRISONNIER.

Je n’en finis plus, Seigneur, d’essayer de m’en sortir. Un malheur n’attend pas l’autre.  Je n’arrête pas de me décourager; je suis comme un nageur qui prend sans cesse des tourbillons.

Quand donc pourrais-je respirer à l’aise ?
Quand donc pourrais-je marcher sans tomber ?
J’aimerais tant voir un peu de soleil entre deux nuages.

Je n’en peux plus, Seigneur, je suis toujours essoufflé.  Si seulement tu me donnais un peu de répit, un peu de bon temps!

Ne me laisse pas, je compte sur Toi et j’ai besoin de Toi.

Ah! Si tu déchirais ma nuit, Seigneur, si tu brisais mes chaînes, si tu me faisais sauter le mur… Tu sais, je ne vois plus de lumière au bout de mon tunnel.  J’ai toujours ce boulet accablant à ma cheville.

Je porte ce manteau de plomb, rivé à mes épaules.   Des fois, j’ai le sentiment de descendre toujours plus creux au fond de l’enfer.

C’est comme si un lourd étau se resserrait toujours davantage autour de mon cœur, un boa qui s’enroule autour de mon corps et finit pas m’étouffer.

J’ai du mal à vivre!  Je suis si petit, si faible, et je ne vois pas le jour où tout cela va finir.

Je suis malheureux, je n’en peux plus!  Ah Seigneur! Desserre mes liens, rafraîchis mon front.

Prends ma main, renforce mon pas, je n’ai plus que toi; ne me déçois pas; tu es ma dernière chance, mon dernier Feu, ma dernière Main.

Ne me laisse pas tomber, j’ai tant besoin de Toi.

10:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/03/2008

MOI JE VOUS DIS.

  1. Que l’amour est ce qu’il y a de plus important.  Qu’il est la base de la relation à Dieu et aux autres.  Mais qu’il a besoin qu’on lui donne beaucoup de chance.
  2. Qu’aucune institution, aussi noble soit-elle, ne peut être préférée au bien d’une personne humaine, et particulièrement de celle qui est pauvre et souffrante.
  3. Qu’une prière, aussi profonde soit-elle, ne saurait remplacer un geste d’accueil, une attention amoureuse ou une parole de bonté.  Parce qu’au fond, la prière bien faite n’est que cela.
  4. Que la source de l’agir et de l’engagement véritable se trouve au-dedans de chaque personne et qu’il n’y a que Dieu qui puisse l’apprécier et l’évaluer, étant lui-même LA SOURCE de tout ce qui est.
  5. Qu’aucune autorité n’est digne de porter ce nom si elle ne l’a d’abord mérité par une attitude d’humilité véritable, d’intérêt sincère pour la personne de l’autre, une conscience vive de ses limites et un engagement concret à se dépasser.


Bruno LEROY.

15:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook