MA VIE TELLE QU'ELLE SE PRÉSENTE.

Ma vie, telle qu'elle se présente, me donne tous les enseignements dont j'ai besoin. Non pas que tout vienne de Dieu dans ma vie car mon psychisme blessé m'attire malheureusement beaucoup de fausses croix dont je pourrais me passer..

Les psychologues ont montré que, trop souvent, nous agissons de façon mécanique et répétitive. Une partie de nous suscite inconsciemment chez les autres les réactions dont nous avons déjà souffert dans notre passé. Pour y arriver, nous ne gardons de la réalité que ce qui va dans le sens de nos croyances. Nous jouons trop souvent, sans le savoir, à l'apprenti sorcier et confirmons ce qu'on nous a appris ou les leçons négatives que nous avons nous-même tirées de notre vie.

Par exemple, si nous pensons ne pas être aimable, ne pas mériter l'amour ou bien que nous ne pouvons pas faire confiance à autrui, nous allons compliquer des situations qui pourraient être simples, les tordre dans tous les sens, nous allons nous tourner vers des personnes qui vont confirmer notre croyance plutôt que de choisir celles qui pourront nous accueillir et nous donner l'amour dont nous avons besoin.

Nous sommes par ailleurs porteurs d'une lourde hérédité. Si nous connaissions tous nos ancêtres, nous verrions qu'aucun de nous n'est exempt de violences, manipulations, possessivités, dominations et abus en tout genre. Il y a plus ou moins dans chacune de nos hérédités, au long des siècles, des personnes qui ont tué, violé, se sont laissées écraser…

Si Jésus a pu dire " Je suis venu libérer les captifs et annoncer la Bonne Nouvelle ", c'est que Lui seul peut nous aider à y voir clair et à nous libérer de ce fatras psychologique qui nous habite, à sortir du labyrinthe négatif de nos ancêtres.

Jésus a dit : " Honore ton père et ta mère " - merci papa, merci maman pour tout ce que vous nous avez donné et je sais combien c'est difficile d'être parent. Mais il a dit aussi " Quitte ton père et ta mère ". Nous avons à nous détacher de visions négatives qui ne sont pas les nôtres et à trouver ou retrouver en Dieu une nouvelle vision de l'existence.

Renaître, c'est découvrir en soi l'enfant de Dieu qui voit chaque instant de la vie autrement. Pour lui, tout est enseignement car de tout mal, Dieu tire un bien. Rien n'est jamais totalement blanc ou noir. L'enfant de Dieu qui est en nous se sert de toutes les vagues et les chutes de la vie tel un surfeur qui apprend à utiliser la vague comme un tremplin. La personne qui descend les gorges de l'Ardèche ou du Verdon sait qu'elle va rencontrer des chutes mais justement, elle apprend à les passer en utilisant le sens du courant.

Alors je prends conscience aujourd'hui que je ne peux pas faire deux tas dans ma vie : ce qui est heureux d'un côté et ce qui est malheureux de l'autre. Tout dépend de la façon dont je regarde les événements et ce que j'en fais. Je peux sombrer, agresser, fuir ou tirer profit de chaque situation. Ma responsabilité est dans mon désir de réagir et de rebondir.

De ce point de vue, ma journée d'aujourd'hui, telle qu'elle se présente, est parfaite. Que le ciel soit bleu et je me réjouis, qu'il y ait des nuages et je vois les tableaux que je vais pouvoir peindre, qu'il pleuve et je me réjouis pour la terre qui a besoin d'eau. J'apprendrai d'abord à accepter le temps tel qu'il est et à en tirer le meilleur profit. Que va-t-il m'inviter à vivre aujourd'hui : sortir, méditer, prier, travailler la terre… ?

VIVRE...!

• Vivre sur terre demande des efforts, mais ça inclut un voyage autour du soleil à chaque année.
• Les anniversaires sont bons pour vous; plus vous en avez, plus longtemps vous vivez !
• Le bonheur arrive souvent par une porte que vous aviez laissée ouverte sans le savoir.
• La longueur d’une minute dépend de quel côté de la porte de la salle de bain vous êtes !
• Avez-vous déjà remarqué que les gens qui sont en retard sont toujours plus joyeux que ceux qui les attendent ?
• La plupart des gens sont inhumés avec des rêves encore enfouis dans leur cœur.
• Vous pensez peut-être, être seulement une personne quelconque dans ce grand univers mais vous êtes peut-être l’univers pour une personne.
• Quelques erreurs sont trop fun pour ne pas être recommencées une deuxième fois.
• Ne pleurez pas parce que c’est fini; souriez parce que c’est arrivé !
• On peut apprendre beaucoup par les crayons : quelques-uns sont pointus, d’autres jolis, d’autres fonctionnent mal, quelques-uns ont un drôle de nom et plusieurs viennent en différentes couleurs, mais ils sont tous alignés parfaitement dans la même boîte.
• Ayez une bonne journée et sachez que quelqu’un a pensé à vous aujourd’hui !
• Travailler pour Dieu sur la terre ne paie pas beaucoup mais son plan de retraite est valable pour l’éternité !
  
• Bruno LEROY.

VIVRE L'INSTANT PRÉSENT.

Profitez du moment présent de votre vie car ce moment ne reviendra pas.  L’avenir peut être meilleur ou pire mais maintenant,  vous êtes là.

Voyez où vous en êtes dans le cours de l’existence, par rapport à l’avenir, au passé, puis chaque instant, pleinement, au jour le jour, vivez.

Regardez ce qui se passe ici.  Écoutez les sons du moment.  Respirez le parfum de la vie et buvez-en l’enchantement.

Faites-le maintenant, pas plus tard, pas demain, car ce précieux instant jamais ne revient.

Bruno LEROY.

APPRENDRE A S'AIMER.

Seigneur, apprends-moi à bien m’aimer, à m’accepter tel que je suis, avec mes qualités mais aussi mes défauts, avec mes succès mais aussi mes échecs.

J’ai du mal à m’arrêter pour écouter la parole qui vient du fond de moi.  Il m’est difficile de réfléchir.  Je suis plutôt porté à me distraire de tout ce qui me ferait rentrer en moi-même.

Pourtant, je le sais, si j’écoutais mon cœur chanter ou pleurer, si j’écoutais la voix qui sort de moi, si je t’écoutais  toi qui m’es plus intime que moi-même, je serais nourri au plus profond de mon être; ma vie prendrait de la densité, mon existence serait plus unifiée et je serais mieux dans ma peau.

Apprends-moi, Seigneur, à me connaître, à être attentif à mes voix, à te reconnaître en moi, à m’aimer de mieux en mieux.  Et alors, j’en suis sûr, je serai plus en mesure de t’aimer et d’aimer les autres.

Amen !

Bruno LEROY.

LA SAGESSE.

Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire
et oublier une grimace,  votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui,
même si les apparences sont contraires,
vous passerez pour des naïfs,
mais la charité est à ce prix.

Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir
et qui prient avant de penser,
ils éviteront bien des bêtises.

Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire
même lorsqu'on vous coupe la parole,
lorsqu'on vous contredit
ou qu'on vous marche sur les pieds,
l'Évangile commence à pénétrer votre cœur.

Bienheureux surtout
vous qui savez reconnaître le Seigneur
en tous ceux que vous rencontrez,
vous avez trouvé la vraie lumière,
vous avez trouvé la véritable sagesse.

Bruno LEROY.

Aujoud'hui j'aimerai davantage qu'hier.

• Je ferai une belle place à Dieu, je le louerai, je lui demanderai pardon et je le remercierai.
  
• Je me tiendrai de préférence du côté des petits et je garderai un coin de ma vie pour les plus mal pris que moi.
  
• Je mènerai une vie simple.  Je n’entretiendrai pas d’appétit de grandeur.
  
• Je ne me laisserai pas abattre par l’échec ou par l’injure, mais je ne laisserai pas ma tête s’enfler par le succès ou les compliments.
  
• Je me réserverai des temps de silence et de solitude pour entretenir l’unité de mon être et pour écouter le Seigneur au creux de mon cœur.
  
• J’essaierai de donner un peu d’amour à quelqu’un autour de moi.
  
• Je cultiverai le sourire et la douceur du regard.
  
• J’accueillerai la souffrance non pas comme une étrangère ou une intruse, mais comme une compagne qui a tant à m’apprendre.
  
• Au jardin de mon cœur, je ne laisserai pas pousser la haine, la rancune et le ressentiment.
  
• Je ne gaspillerai pas mon temps, je m’occuperai à des choses utiles.
  
• J’aurai plutôt trop de bonté que pas assez et s’il m’arrive de faire du tort ou de la peine, j’aurai la simplicité de m’excuser et de demander pardon.
  
• Je ferai passer les personnes avant les choses.  J’aurai dans ma vie des projets qui apparemment ne paient pas.
  
• Je chercherai plus à aimer qu’à être aimé.
  
• Je mettrai toute ma confiance en Dieu qui m’aime à chaque instant et qui m’accompagne sur tous mes chemins.
• 
  Bruno LEROY.

Ce que j'ai appris de la Vie.

J’ai appris…  que plus on approche de la fin, plus ça va vite.

J’ai appris…  qu’on doit se réjouir que Dieu ne nous donne pas tout ce qu’on lui demande.

J’ai appris…  que l’argent n’achète pas la dignité.

J’ai appris…  que ce sont les petites choses qui signifient le plus.

J’ai appris…  que sous la carapace de chaque personne se trouve quelqu’un qui a besoin d’être apprécié et aimé.

J’ai appris…  que le Seigneur n’a pas tout fait en un seul jour, comment le pourrais-je ?

J’ai appris…  que d’ignorer les faits ne change pas les faits.

J’ai appris…  que d’en vouloir à quelqu’un lui permet seulement de continuer à te faire mal.

J’ai appris…  que c’est l’amour et non le temps qui guérit tout.

J’ai appris…  que pour croître je dois m’entourer de gens plus brillants que moi.

J’ai appris… que chaque personne que je rencontre mérite d’être accueillie par un sourire.

J’ai appris…  que personne n’est parfait jusqu’à ce que je tombe en amour avec.

J’ai appris…  que la vie est difficile, mais que la force de Dieu en moi est supérieure.

J’ai appris…  que les opportunités ne se perdent jamais : quelqu’un saisira celles que je manque.

J’ai appris…  que si tu t’adonnes à l’amertume, le bonheur fuira loin de toi.

J’ai appris…  que j’aurais aimé dire à ma mère que je l’aimais avant qu’elle ne disparaisse.

J’ai appris…  que mes paroles devraient être douces et tendres, parce que je pourrais avoir à les regretter demain.

J’ai appris…  qu’un sourire est une façon économique d’améliorer mon apparence.

J’ai appris…  que je ne peux pas choisir comment je me sens, mais que je peux choisir ce que je vais en faire.

J’ai appris…  que lorsque ton nouveau-né tient ton petit doigt dans son petit poing, que tu es accroc pour la vie.

J’ai appris… que tous veulent être au sommet, mais que le bonheur et la croissance personnelle se trouvent dans l’escalade.

J’ai appris… qu’il est préférable de ne donner des conseils que si on le demande ou quand une vie est en danger.

J’ai appris… que moins j’ai de temps pour travailler, plus je peux accomplir de choses.

Bruno LEROY.

Conte du menuisier.

Un menuisier avait un bel atelier où il exerçait son métier avec amour.  Un jour, en l’absence du patron, les ouvriers se réunirent en grand conseil.  La séance fut longue et animée et parfois même véhémente.  Il s’agissait d’exclure de l’honorable assemblée un certain nombre de membres.

L’un d’eux prit la parole : « Nous devons expulser notre sœur la scie, parce qu’elle déchiquette tout et fait grincer les dents.  Elle a le caractère le plus mordant de toute la terre ! »  Un autre intervint : « Nous ne pouvons pas garder parmi nous notre frère le rabot.  Il a un caractère coupant et tatillon au point d’éplucher tout ce qu’il touche. »  « Frère marteau, protesta un autre outil, a un sale caractère, lourdaud et violent.  C’est un vrai cogneur.  Sa façon de battre sans cesse jusqu’à taper sur les nerfs de tout le monde, est plus que choquante.  Chassons-le ! » Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens piquants ? Qu’ils s’en aillent tous ! Sans parler de la lime et de la râpe.  Leur compagnie est cause de continuelles frictions.  Chassons aussi le papier de verre : il ne semble exister que pour égratigner son prochain ! »

Ainsi débattaient avec de plus en plus d’animosité les outils du menuisier.  Ils parlaient tous en même temps.  Le marteau voulait expulser la lime et le rabot qui, à leur tour, voulaient se débarrasser de clous et du marteau.  Et ainsi de suite.

À la fin de la séance, tout le monde avait exclu tout le monde.  La réunion fut brusquement interrompue par l’arrivée du menuisier. Tous les outils se turent quand ils le virent s’approcher de son établi.  L’homme prit une planche et la scia avec la scie mordante, il la rabota avec le rabot qui pèle tout ce qu’il touche. Sœur la hache, qui blesse cruellement, sœur la râpe à la langue rugueuse, frère papier de verre qui gratte et égratigne ; tous entrèrent en action, l’un après l’autre, l’un avec l’autre.

Le menuisier prit ensuite les frères clous au caractère piquant ainsi que le marteau qui frappe et percute.  Il se servit de tous ses outils avec leurs défauts, leur caractère insupportable et, grâce à eux tous, il fabriqua un berceau.  Un magnifique berceau pour accueillir un bébé qui allait naître.

Puis il attaqua son dernier projet : un bateau qui allait permettre de mener à bon port des gens éloignés les uns des autres par un océan de préjugés.

Bruno LEROY.